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La source du coronavirus, dont l’épidémie est partie de Wuhan en décembre 2019 reste encore un mystère. Si depuis février 2020, les scientifiques ont jeté leur dévolu d’abord sur le pangolin et ensuite sur les chauves-souris, le juriste américain Francis Boyle persiste et signe sur la possibilité d’un complot. Selon cet ancien professeur de droit international et auteur de Guerre biologique et terrorisme. Retour sur les attaques terroristes à l’anthrax, le coronavirus serait une « arme biologique parfaite » ou une « bioarme expérimentale qui a mal tourné »
Selon la rédaction du Monde du 06 mars 2020, il existe bel et bien à Wuhan, la capitale de Hubei en chine, un laboratoire de haut confinement qui appartiendrait à un institut de virologie de Wuhan. C’est officiellement le seul laboratoire P4 actuellement en activité en Chine continentale. Sa construction a été achevée en 2015 et il aurait obtenu sa certification de laboratoire de haute sécurité par les autorités chinoises en 2017. Parmi les projets de ce laboratoire, l’on note des recherches sur Ebola, Nipah, la fièvre hémorragique Crimée-Congo et le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère causé par un autre coronavirus, apparu en 2002-2003 en Chine).
D’après le juriste américain, l’origine du Covid-19 est claire : « les scientifiques de l’institut de virologie de Wuhan ont fait des recherches sur le SRAS et ont essayé de le renforcer en améliorant ses propriétés fonctionnelles, c’est-à-dire en le rendant plus mortel ». Une information fortement démentie par le laboratoire de Wuhan. Selon Han Xia, professeure associée à l’institut de virologie de Wuhan « en raison de la stratégie chinoise de la nouvelle route de la soie, les chances que des pathogènes exotiques soient amenés dans le pays ont augmenté de manière spectaculaire ». Déjà en date du 03 mars 2020, suite aux propos d’une député de la Knesset qui déclarait « Ne soyons pas naïfs. Nous savons que le Coronavirus s’est propagé parce qu’il a été conçu dans le cadre d’une guerre biologique », un journal se demandait si le Covid-19 n’était pas le produit d’un labo israélien qui a dérapé. La propagation de coronavirus s’inscrirait alors dans une stratégie de guerre économique et financière utilisant aussi bien des campagnes de média guerre que des vecteurs de « disruption » biologiques.
