Le Président de l’Afrique du Sud a lancé une grande croisade contre la corruption, un fléau qui gangrène son pays cette dernière décennie.
Cyril Ramaphosa a évoqué « une période sombre, qui touche désormais à sa fin ». Le chef de l’Etat sud africain a affirmé que la corruption serait désormais traitée en priorité.
Il a promis de révéler tout ce qu’il sait au sujet des malversations dans les hautes sphères de l’Etat, à l’issue d’enquêtes officielles. « C’est comme une amibe, avec des tentacules partout », a-t’il déclaré. Il a décrit la présidence de son prédécesseur, Jacob Zuma, comme une période très sombre, alors que lui même était son vice-président.
Une commission judiciaire d’enquête spéciale, présidée par le vice-président de la Cour constitutionnelle, se penche depuis le 20 août sur l’une des plus grosses affaires de corruption dans laquelle sont impliqués des hauts fonctionnaires.
Selon une source judiciaire, M. Ramaphosa va témoigner devant cette commission. Signe supplémentaire des changements en cours en Afrique du Sud.