La capitale congolaise est paralysée ce lundi 30 septembre par une grève sans précédent des motocyclistes au grand dame de la population kinoise.
Au-delà des embouteillages monstres et des difficultés de déplacement, cette action collective révèle les tensions sociales profondes qui minent la ville et met en lumière les conditions de travail précaires auxquelles sont confrontés ces travailleurs informels, devenus un rouage essentiel de la mobilité urbaine.
Les moto-taxis, communément appelés « wéwa », dénoncent les contrôles abusifs, les amendes excessives et les confiscations de motos. Ces pratiques illégales génèrent un sentiment d’injustice et constituent une source de revenus supplémentaire pour certains policiers.
Ce mouvement de grève des motocyclistes a eu des répercussions importantes sur la vie quotidienne des Kinois lesquelles ont mis en évidence la dépendance de la ville envers ce mode de transport.
T.D