Il y a 20 ans, le 26 décembre 2004, un séisme sous-marin de magnitude 9,1 déclenchait un tsunami d’une ampleur sans précédent dans l’océan Indien. Les vagues, atteignant 30 mètres de hauteur, ont ravagé les côtes de 14 pays, causant plus de 230 000 morts ou disparus et des millions de déplacés.
Face à l’ampleur des dégâts, la communauté internationale s’est rapidement mobilisée. Des organisations comme l’ONU, la Croix-Rouge, l’UNICEF et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont joué un rôle central dans les opérations de secours. Elles ont fourni de l’aide humanitaire d’urgence, notamment de l’eau potable, de la nourriture, des soins médicaux et des abris temporaires.
Des fonds massifs, estimés à 14 milliards de dollars, ont été collectés pour soutenir la reconstruction. Les Nations Unies ont coordonné des efforts à long terme pour reconstruire les infrastructures détruites et rétablir les moyens de subsistance des communautés touchées. Cette tragédie a aussi conduit à la mise en place d’un système d’alerte aux tsunamis dans l’océan Indien, visant à prévenir de futures catastrophes.
Deux décennies plus tard, les cicatrices physiques et émotionnelles subsistent, mais cette mobilisation internationale reste un exemple de solidarité face aux forces de la nature. Ce jour commémoratif honore les victimes et rappelle l’importance de la résilience et de la coopération mondiale.
T.D