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L’économiste de travail et Task Manager du Projet d’Appui au bien-être alternatif des enfants et jeunes impliqués dans la chaine d’approvisionnement du Cobalt (PABEA-COBALT), a conduit du 03 au 12 avril 2023, une mission de la Banque Africaine Développement (BAD) en vue de la supervision de la mise en œuvre du projet dans les provinces du Haut Katanga et du Lualaba en RDC. Lors de la présentation de la synthèse de cette visite de terrain au cours de la réunion en distantiel du 19 avril 2023, Baobab Actu a pu capter quelques propos. Morceaux choisis.
Vous avez été à la tête de cette délégation de la BAD qui a parcouru les sites de construction des CPEJAB du Haut Katanga et du Lualaba. Quel a été votre sentiment à la fin de cette mission de supervision ?
Je voudrais tout d’abord remercier la Coordination du projet et le pilotage technique pour avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour faciliter cette mission de supervision sur le terrain. Elle s’est déroulée dans de très bonnes conditions. Les visites des chantiers de construction des Centres de Promotion de l’Entreprenariat des Jeunes en Agrobusiness (CPEJAB), effectuées avec mes collègues de la gestion fiduciaire nous ont permis de constater que les travaux sont très bien avancés, comparativement à ce qu’on avions relevé en décembre 2022. C’est à mettre à l’actif de l’entreprise en charge de l’activité qui a pris toutes les dispositions pour travailler à faire ressortir tous ces ouvrages que nous avons vus. Nous avons aussi relevé que les pistes qui mènent au projet sont le plus souvent en dégradation. Ce qui ne facilite pas l’acheminement du matériel mais les avancées sont notables.
Globalement, quel est le niveau d’avancement des travaux sur le terrain ?
Nous avons constaté que le taux d’exécution physique était de 68% pour le lot 1 et 56% pour le lot 2. A l’issue de chaque visite, nous avons eu des échanges avec les parties prenantes, notamment avec les membres des Comités Locaux de Gestion des Litiges (CLOGEL) et nous avons été satisfaits du niveau de dialogue tant avec les entreprises en charge des travaux qu’avec les différentes communautés et c’est ainsi que certains conflits que nous avions relevés en décembre 2022 avaient déjà disparu.
Nous avons aussi échangé avec les bureaux des associations des femmes du consortium FEMIAC-REPAFE, concernant le léger retard dans l’octroi des appuis qui leur avaient été promis, dans le but de promouvoir les activités génératrices de revenus, en attendant le mise en phase opérationnelle des CPEJAB. Je voudrais signaler qu’il s’agit ici de nouvelles conventions qui doivent faire l’objet d’approbation du plan de passation des marchés que nous avons déjà reçu à la banque. Il ne tardera pas à être approuvé et le problème sera réglé. Nous avons demandé aux présidentes des associations des femmes du Consortium de garder un peu plus de patience en attendant que cette contrainte soit rapidement levée au niveau de la BAD.
N’avez-vous pas rencontré quelques points d’insatisfaction ?
Nonobstant quelques soucis de finition, de contrôle ou de fonctionnalité de certains locaux qui sont d’ailleurs en train de trouver une solution, rien de grave n’a été relevé. Quelques soucis fonciers ont été signalés mais là, il s’agissait plutôt d’un manque d’information car la Coordination du projet a présenté tous les documents relatifs à l’acquisition des terrains et là aussi, il y a une satisfaction.
Nous avons surtout insisté sur le respect des délais afin de permettre que le Président de la République puisse inaugurer les infrastructures des CPEJAB à la date qu’il choisira. Globalement, cette mission a donné beaucoup de satisfaction par rapport au niveau d’avancement des travaux et je remercie une fois encore la coordination et le pilotage technique.
Propos recueillis par RD
