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A l’issue d’une analyse basée sur les entretiens avec les experts, les professionnels de la presse et plusieurs acteurs du secteur, l’Institut Ebuteli relève le degré de la politisation du CSAC comme principale cause qui réduit son impartialité et son efficacité à travers notamment la procédure de désignation de ses acteurs qui est effectuée à la discrétion des différentes composantes.
Il y a aussi l’ insuffisance du financement de cet organe régulateur des médias, d’où il tourne vers un soutien extérieur ce qui favorise la main mise de la politique dans sa gestion.
Le CSAC souffre également du désordre dans les compétences régulatrices avec plusieurs autres organes Etatiques dont le ministère de la communication et des médias.
A cela s’ajoute l’absence d’un cadre de concertation avec les autres acteurs du système mais aussi l’existence d’un monitoring essentiellement tourné vers les infractions.
Pour que le CSAC joue bien son rôle de régulateur indépendant et impartial des médias, l’institut de recherche Ebuteli recommande la mise en place d’une procédure de nomination des membres qui répartit le pouvoir de nomination entre plusieurs institutions indépendantes afin de réduire les risques d’influence excessive d’une seule autorité politique, l’allocation des ressources financières suffisantes de manière transparente et contrôlée , la répartition des compétences internes de façon équilibrée , la création d’un cadre de concertation entre le CSAC et les autres structures dotées des compétences similaires pour éviter les chevauchements et améliorer l’efficacité de la régulation , etc.
En outre , Ebuteli appelle aux réformes nécessaires pour assurer que le CSAC serve l’intérêt public. C’est dans cet ordre d’idées qu’un cadre de concertation avec différents acteurs sera organisé dans un proche avenir.
T.D
