Boudhoux Célestin, homme de culture et promoteur du prix Panafricain des leaders ( prix Padel), a vécu une grosse frayeur. Il reste d’ailleurs encore traumatisé par cette scène criminelle dont il s’est retrouvé comme un des acteurs principaux. De quoi s’agit-il ?
Mais hélas, c’est sans compter avec ce qui va suivre. La faute à un rabat-joie. En effet, peu après 1h du matin, trois jeunes individus font eux aussi leur entrée dans le maquis. Puis ils vont prendre place à la table de Boudhoux Célestin et ses amis. Dans cette ambiance bon enfant, ils ne prennent pas mal le fait que des inconnus viennent prendre place à leur table. Mieux, l’homme de culture se montre généreux en offrant à boire aux nouveaux venus. Et la soirée se poursuit avec tout le monde autour de causeries de tout genre.
Nous voilà à présent à 2h du matin. A cette heure-là, alors que l’on s’y attend le moins, l’un des trois gars auxquels Boudhoux offrait à l’instant à boire se lève brusquement de son siège. Il apostrophe le promoteur culturel et lui lance : « Tu parles trop et tu m’énerves ! ». Boudhoux est surpris et il s’ensuit une vive altercation entre lui et l’offenseur d’une trentaine d’années.
Complètement déchaîné, le jeune homme en question sort un pistolet automatique qu’il pointe sur le promoteur du prix Padel. Voyant à ce moment-là que les choses peuvent d’un moment à l’autre basculer dans le drame pour lui, Boudhoux, tremble de peur vu que celui qui le tient en joue menace de l’abattre.
Débandade au sein des autres clients du maquis qui prennent la fuite. Une jeune fille, avec courage, demande alors au promoteur du prix panafricain de se lever, afin qu’elle l’accompagne à sa voiture. Cela va encore irriter le jeune homme armé, qui laisse entendre que lui est un agent de la Police criminelle. Et qu’il est investi du rôle de tuer. Puis de menacer davantage. « Je suis en mission dans cette zone et j’ai envie de tuer quelqu’un ! ».
Avant de poursuivre toujours à l’endroit de Boudhoux à qui il en veut sérieusement : « Toi là, est-ce que tu as de l’argent sur toi ? Où as-tu garé ta caisse ? Où habites-tu ? ». A la suite de cet « interrogatoire » bien curieux, Boudhoux Célestin de rétorquer qu’il n’est ni bandit, ni escroc, pour qu’un agent de la Police criminelle présumé vienne le traumatiser dans un maquis.
Cette réponse amène alors l’individu à faire usage de son arme, en tirant trois coups de feu en l’air. Et alors que ces tirs viennent d’attirer du monde, le « pistolero » et ses deux compagnons prennent soudainement la fuite.
Aux dernières nouvelles, certains témoins de la scène indiquent que l’agresseur serait le neveu d’un ex-député, qu’il serait toutefois bon ici de ne pas citer. Pour sa part, l’ancien manager de Bailly Spinto, à qui ce n’est pas la première fois qu’arrive ce type d’agression, demeure en état de choc. Il est encore à s’interroger ce qu’il a bien pu faire à ce jeune homme armé, pour qu’il veuille attenter à sa vie ? Et il se demande aussi si cet inconnu jouit effectivement des qualités professionnelles, dont il se prévaut.
K.A.N.