Le 9 décembre, est la Journée internationale de lutte contre la corruption, une occasion cruciale pour attirer l’attention sur un problème qui coûte des milliards d’euros aux économies mondiales chaque année.
Proclamée par les Nations Unies, cette journée rappelle que la corruption n’est pas qu’une question éthique : elle freine le développement, creuse les inégalités, et ébranle la confiance envers les institutions publiques et privées.
En République Démocratique du Congo (RDC), la Journée internationale de lutte contre la corruption est marquée par diverses initiatives visant à sensibiliser les citoyens et à renforcer les mécanismes anti-corruption à l’instar de l’Inspection Générale des Finances (IGF) qui a organisé une conférence axée sur le thème mondial « Unir le monde contre la corruption », mettant en avant l’importance de l’intégrité dans la gestion publique et privée.
« La corruption est une perversion morale et sociale, un affaiblissement insidieux de nos institutions » a déclaré Félix Tshisekedi lors de son discours à ladite conférence.
En plus de cela, le réseau local du Global Compact des Nations Unies en RDC a profité de cette journée pour présenter un avant-projet de loi centré sur la fiscalité, dans le cadre de ses efforts pour promouvoir la transparence et l’équité fiscale.
Plusieurs autres conférences de presse et des discussions impliquant les secteurs public et privé ont permis de rappeler l’urgence de lutter contre ce fléau qui affecte la gouvernance et le développement économique.
L’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) a pour sa part élaboré un plan stratégique à l’horizon 2030, avec pour objectif de renforcer l’intégrité institutionnelle et de réduire significativement la corruption en RDC, tout en mobilisant la société civile et les médias pour un impact plus large.
La journée est donc l’occasion de réaffirmer les engagements nationaux et internationaux dans ce combat essentiel pour le développement durable et la justice sociale.
T.D