« La plainte vise ces faits, mais aussi les pratiques commerciales trompeuses » qu’utiliserait Apple « pour assurer les consommateurs que les chaînes d’approvisionnement du géant de la technologie sont propres », précise le communiqué des avocats Robert Amsterdam (Washington), William Bourdon et Vincent Brengarth (Paris) et Christophe Marchand (Bruxelles).
Selon l’Agence France presse (AFP), plusieurs infractions sont reprises dans cette plainte dont crimes de guerre, blanchiment, faux et usage de faux et tromperie.
D’après le communiqué, la RDC entend, de manière plus générale, avec cette « première » action judiciaire, « confronter les individus et les entreprises impliqués dans la chaîne d’extraction, d’approvisionnement et de commercialisation des ressources naturelles et des minerais pillés en RDC. L’ampleur et la durée de ces activités ont infligé de la destruction et des souffrances insondables au sein de la population civile dans des régions du pays », assure encore le communiqué.
Notons que les activités d’Apple ont alimenté un cycle de violences et de conflits en finançant des milices et des groupes terroristes, et ont contribué au travail forcé des enfants et à la dévastation de l’environnement, ajoutent encore les avocats de la RDC.
Il sied de rappeler que plusieurs rapports dont celui des Nations-Unies ont cité Apple d’être derrière plusieurs exactions et crimes de guerre dans l’Est de la RDC, concomitamment avec le Rwanda qui, à son tour, avait rejeté ces accusations, les qualifiant de répétition d’allégations sans fondement et conjectures.
T.D